BREVES EN FOLIE : LE SEUL BLOG OU LE FOND PRIME SUR LA FORME

BREVES EN FOLIE : LE SEUL BLOG OU LE FOND PRIME SUR LA FORME

CONSIDERATIONS ANNEXES (24)

 

 

 

 

 

 

 

 

LE SYNDROME DE L'URTICAIRE

(24)


 

 

 

 

 

CONSIDERATIONS ANNEXES ET CONNEXES

 

 

Dans le cadre de la réhabilitation du travail manuel et par le biais d’une circulaire organique comme on n'en fait plus, Henry est passé, un beau matin, du statut de GUICHETIER à celui D’AGENT D’ACCUEIL avec ennoblissement de la fonction et une augmentation dérisoire de son coefficient de base.

 Il faut bien admettre que ce vocable passablement galvaudé de guichetier évoquait irrésistiblement la S.N.C.F, le P.M.U ou la SECURITE SOCIALE où se presse d’ordinaire le VULGUS PECUM (1).


Un guichetier qui payait un chèque, c’était particulièrement ringard, tandis qu’un agent d’accueil qui effectuerait désormais le même travail, ça deviendrait « IN », « SMART », VALORISANT et éminemment DISTINGUE.

Quoiqu’il en soit, petits employés du tertiaire, coincés entre le langage binaire de leurs terminaux et le langage primaire des clients, les guichetiers et autres agents d’accueil, tels des monstres du quaternaire se fossilisaient insensiblement .

 

(1) Du latin VULGUS : Peuple et PECUM : Troupeau.

 


Il y avait en juillet et en août, un contre-jour merveilleux qui permettait à Henry, de bénéficier, d’où il était placé, de transparences qui n’avaient absolument rien de fiscales !

 

Le soleil rasant qui prenait en enfilade la place de l’hôtel de ville déshabillait littéralement les clientes légères et courts vêtues qui s’attardaient dans le sas vitré de la porte d’entrée, elles étaient  intégralement radiographiées à l’insu de leur plein gré.

 

L'été 1976, chacun s'en souvient, ayant été particulièrement torride et ensoleillé, les guichetiers présents qui s’ennuyaient quelque peu décidèrent à l’unanimité de lancer une grande campagne d'observation ayant pour thème : « le corps de la femme »

C'est ainsi que le temps d’un mois d’Août très HOT, tel des radiologues en quête de scolioses invalidantes, Henry et ses collègues se livrèrent à toute une série d’observations savantes de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une femme en transit dans le sas baigné de lumière.

Ils découvrirent avec le désarroi qu'on imagine que bien  des jupes "portefeuille" sensées regorger de chair fraîche et abriter des gambettes délicieusement galbées cachaient en réalité, des " cuisses de mouche ", des " mollets de coq ", des " brancards de pousse-pousse" ou bien à contrario d'imposants cuissots ou des jarrets d'haltérophiles !

 

 

EVITEZ LES IMPAIRS

  

Vous trouverez ci-dessous quelques petits conseils pratiques à l’usage des agents d’accueil qui débutent de nos jours à la BNPPARIBAS.

Ces quelques conseils judicieux leur éviteront de commettre les impairs qui risqueraient de compromettre par une bourde involontaire, une opération d’exploitation (2) particulièrement bien engagée.

 

 

 

(2) Aujourd'hui on dit d'une opération qu'elle est commerciale. Le mot exploitation est devenu tabou et il est strictement banni du langage de l'employé de banque : Il y a belle lurette qu'on n'exploite plus le client  !

 


Ainsi, ne jamais proposer de :

-  Compte-Joint à des toxicomanes notoires.

 - D’Epargne Croissance aux clients de petite taille (du genre Sarkozy).

 - De Dépôt à Terme à une cliente enceinte.

 - De Crédit Confirmé à un ecclésiastique même s’il prétend avec un aplomb céleste qu'il veut un prêt pour repeindre le plafond de la chapelle Sixtine.

 - Des opérations de bourse à un eunuque

 - Un Crédit de Campagne à un militaire de carrière.

 

Cette liste qui vaut ce qu’elle vaut, n’est pas exhaustive et chacun pourra l’enrichir en fonction de son vécu, de son expérience ou de son imagination.

 

 

(A SUIVRE)

 

 

 

 

 



15/01/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres