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LE SYNDROME DE L'URTICAIRE

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CHARABIA N° 3

"SAINTE" EPARGNE PRIEZ POUR NOUS !

La demande de chéquiers reproduite sur cette page est AUTHENTIQUE,  il s'agit d'une demande MANUSCRITE établie par le guichetier

Ici encore on retrouve un exemple étonnant des méfaits de l’esprit malsain de la finance qui montre jusqu’à quel point d’aliénation mentale il peut conduire un faible d'esprit. (Il y en a dand la banque comme ailleurs !)

L’employée en question qui fut interrogée après coup par un psychiatre reconnut avoir été victime d’une pulsion subliminale alors qu’elle remplissait une demande de carnet de chèques pour le compte d’un client et que si elle avait écrit SAINT- EPARGNE au lieu de SAINT- ETIENNE, c’était à l’insu de son plein gré.

INSULINE

 Mme SUKRAN BAYSAN

Et on s’étonne que Monsieur ait du diabète !

SAINTES DEROGATIONS 

Le client dont le prénom est Jesus (on prononce « Résus ») habitait rue des ROGATIONS qui sont comme chacun le sait, des prières publiques et des processions sensées attirer la protection  divine sur les champs et les pâturages.

Quand on saura que les DEROGATIONS (tarifaires par exemple) qui ne sont pas d’essence divine sont une pratique courante dans la banque qu'on les applique prioritairement aux plus fortunés on ne pourra que s’étonner qu’une employée de banque (A.P) apparemment saine de corps et d’esprit, encore en activité à l'heure où ces lignes sont écrites ait été habitée elle aussi par l’esprit malsain  de la finance au point de métamorphoser des ROGATIONS en DEROGATIONS au grand dam du petit Jesus (Résus).

 Spiritu subi vult spiral – l’esprit souffle où il veut !

SIMPLIFICATIONS

ADMINISTRATIVES

La BNPPARIBAS comme toutes ses consoeurs était et est toujours d’ailleurs une grande consommatrice de documents administratifs en tous genres dont elle raffole, l’avènement de l’informatique contrairement à ce qu’on aurait pu penser n’avait eu aucun effet simplificateur, n’oublions pas que nous sommes dans les années 80 et qu’Internet n’est encore pour la majorité qu’une vaste UTOPIE.

Chaque opération de retrait initiée par le client est en quelque sorte gagée et dûment authentifiée par sa signature, laquelle signature doit être en cas de doute vérifiée par le guichetier, qu’il s’agisse d’un chèque, d’un ordre de virement, d’un ordre de bourse, la liste n’est pas exhaustive.

Fort heureusement pour le plus grand bonheur des collecteurs de perles, il arrivait que des clients s’affranchissent de ces conventions pesantes et redéfinissent à leur façon le système des procurations, un peu à la manière de la brave dame qui faisant valoir son statut de justiciable, appelait le service d’accueil téléphonique et s’inquiétait des formalités à accomplir pour que son fils devienne « PROCUREUR » sur son compte. 

Ci-dessous : Nous tenons à rassurer le lecteur, il ne s’agissait pas d’un braquage !

Donne moi  70 mille  Merci . . .

C'était si gentiment demandé ! 

Petites Procurations en famille

(Nique Ta mère)

J’autorise à autoriser 500 francs à cause que je suis malade et j’ai des horaires à respecter, j’autorise ma mère à les retirer

  Le fils                                                                                              Ma mère

Pour le profane, ça peut paraître un peu nébuleux mais ça ne l’était pas pour un guichetier aguerri et tolérant comme  Henry Plotter qui maîtrisait parfaitement les ellipses de langage, les raccourcis littéraires et les tournures de phrase "alambiquées" de certains clients.

Je soussigné ma mère Madame P a retiré la somme de 2000 francs au profit de mon fils Gérard P

le fils                                                                                                      la mère

(A SUIVRE)